1er cycle d'architecture

"VERTIGE", un siège social pour POMA [Projet troisème année]


Le second projet de l‘année était la construction du siège social de POMA à  Voreppe. Celui-ci est également un projet de grande envergure de par la surface 3500m² et une absence de contraintes architecturales, du fait de sa situation sur une zone industrielle. Nous avons donc put tous laisser libre cours à nos envies, nos choix architecturaux…

Malgré des doutes au cours de ce projet, je me suis investie avec une volonté de créer un vrai projet avec des contraintes proches du réel, descente d’eau de pluie, machinerie de l’ascenseur… 
Ce fut une expérience enrichissante de par l’écoute des professeurs qui nous ont aidés dans notre voie et non façonné à leurs souhaits.










Photographie d'un élément structurant l'espace de manières verticale et horizontale, maquette 1.100






Photographie de la façade sud de la forme finale du bâtiment, maquette 1.100








Photographie de la façade est visible depuis la route et de l'autoroute, maquette 1.100






Photographie de la division de l'espace intérieur du siège social, maquette 1.50 

















Photographie du "puit" principal, permettant l'accès au bâtiment ainsi qu'aux divers étages, par l'ascenseur ou l'escalier, maquette 1.50














Photographie de la section développée du bâtiment montrant le fonctionnement spatial intérieur, maquette 1.50




Une pépinière aux eaux claires [Projet troisième année]


Voici le projet que j'ai présenter lors de mon premier semestre de troisième année, l'objectif de ce travail était la création d'un immeuble d'habitation comprenant une trentaine de logements et un projet bis, dans un quartier de Grenoble.


La création d’immeuble de logement au sein d’un site existant avec la volonté d’améliorer les qualités de ce dernier sur une durée de quatre mois permet de comprendre les différents enjeux, économique, social, urbain… Le fait de travailler à une plus grande échelle, entraine des questions de plus grandes échelles. Les premiers temps de l’analyse ont été essentiellement sur la compréhension urbaine du site, puis nous avons réfléchi sur la création de notre bâtiment.










Photographie de la façade nord de l'immeuble de logements et de pépinière d'entreprise, maquette 1.100











Photographie de la coursive extérieure de la pépinière d'entreprise (fenêtres ayant le camaïeu de rouge) faisant le lien avec les terrasses entre les blocs de béton,
maquette 1.100










Photographie de la façade sud/ouest montrant le bandeau en bois qui fait le lien entre les différentes parties de la structure, maquette 1.100













Extrait de mon rapport d'étude, les prémices de ma vie d'étudiante


L’orientation en fin de terminale est très laborieuse à gérer, de par le fait que l’on ne connait pas les différentes opportunités qui s’ouvrent à nous ainsi qu’un manque de réflexion sur notre avenir. Pour ma part, l’architecture était un domaine totalement inconnu, et je n’étais pas disposée à suivre de longues études.


Une première orientation m’a portée dans le domaine de l’urbanisme, me permettant de développer une vision plus programmatique de notre environnement. Cela m’a également permis de découvrir l’architecture. Des cours optionnels dans ce domaine nous étaient proposés. Et ce n’est qu’après cela que j’ai tenté les concours d’entrée à Clermont Ferrand, Saint Etienne et Grenoble. Je fus reçue à deux d’entre elles et mon choix se porta sur Grenoble. 


Une grande excitation m’avait envahie lors de mon premier jour car cela signifiait pour moi d’intégrer une profession appropriée à mes attentes, alliant la technique et le créatif. Toutefois, je ne connaissais que brièvement les enseignements (indiqués dans la brochure) et seul le projet me fascinait.


Ce rapport se compose de plusieurs parties, de manière chronologique depuis ma première année de DUT gestion urbaine jusqu’à aujourd’hui. Cet écrit est le reflet des connaissances que j’ai pu acquérir au cours de mes années d’études supérieures dans l’architecture, l’urbanisme et la géographie. Au sein de ce descriptif j’évoque également les différents stages que j’ai effectués et qui m’ont beaucoup enseigné.


Puis je conclurai par une analyse des connaissances, pour faire le bilan de cet apprentissage qui a duré 5 ans. Enfin pour terminer, une annexe regroupant diverses expériences, thèmes ou sujet qui m’ont inspirée, marquée, et orientée dans mes partis pris et mes projets autant que dans mes positions sur le métier d’architecte.


Après mon baccalauréat, j’ai choisi de m’orienter vers des études courtes et plus professionnalisantes. Le choix d’un DUT était une évidence, mais plusieurs cursus  s’ouvraient à moi. L’urbanisme est un domaine qui m’était inconnu. Les deux stages proposés entraînent une entrée rapide dans la vie active. Les matières proposées sont assez variées et permettent de conserver un enseignement général. J’ai regroupé mes deux années en quatre catégories avec les matières que j’ai trouvé les plus pertinentes.





-L’étude du territoire


Ce thème regroupe la monographie de Sainte Eugénie, les cours sur la population et le territoire, l’architecture et l’analyse de la société. Ces différents cours m’ont permis d’appréhender une nouvelle approche du territoire et d’avoir une vision plus sensible à son environnement. 
La monographie est l’un des dossiers les plus importants de la première année qu’il nous est demandé d’effectuer. Le sujet que j’ai choisi d’étudier est le devenir d’un patrimoine à travers les vestiges de la chapelle Sainte Eugénie de Moingt dans la Loire. Le but est de problématiser un espace et d’avoir une analyse objective de ce dernier.





L’analyse de Sainte Eugénie m’a permis de redécouvrir le patrimoine qui m’entoure. Le but était également de connaître l’avis des habitants, à l’aide d’un questionnaire, car nombre d’entre eux passent devant les jours sans savoir son histoire. Je suis allée au archive de ma vie à la recherche de documentations sur les détails de son existence. 


Ce fût dans un premier temps des thermes romaines, puis un domus ; des centaines d’années plus tard il devient un couvent pour les sœurs clarisses à a suite de quoi le bâtiment est abandonné et vendu à une entreprise de filage, puis redevient un couvent pour les sœurs sainte Eugénie, il y a plusieurs dizaines d’années. 


Depuis il a été a nouveau abandonné. L’architecture du bâtiment s’est transformée au gré des diverses fonctions qu’a du remplir ce dernier.


Au travers de cette étude, j’ai découvert le métier d’archéologue, de géomètre, d’historien et d’architecte. J’ai pu rencontrer de nombreuses personnes dans ma démarche, et qui m’ont grandement aidée. J’ai effectué cette monographie en 2005, depuis je passe assez souvent devant cet ancien couvent mais avec un regard différent. 


Le parc abandonné est devenu un lieu de promenade de détente de sport, le grand portail qui est classé est en cours de restauration, mais le bâtiment reste toujours aussi abandonné et en piteux état.
Les cours qui l’ont permis d’appréhender l’histoire de sainte Eugénie, m’ont fait comprendre qu’un bâtiment s’inscrit dans un territoire et que ce dernier est primordial. 



Durant le cours population et territoire, j’ai pu voir que la population a toujours façonné son territoire à son image, à ses besoins et attentes. Il n’y a pas de hasard dans les civilisations anciennes, il s’agissait d’une question de survie. 


Aujourd’hui la population d’entretien plus la même relation avec son territoire, il s’agit d’une notion plus abstraite.



Architecture une certitude

Après avoir réussi le concours de Grenoble, me voici immergée dans le domaine de l’architecture. Ce fut un fort contraste avec la méthode de travail de DUT qui fonctionne plus partiels. Je découvre également des matières très enrichissantes.

Seules les plus pertinentes pour mon parcours sont inscrites dans ce rapport. Ce fut une évidence lors de ma deuxième première années, l’architecture n’est pas seulement une discipline c’est un art de vivre, on parle architecture, on lit architecture, on voyage architecture...



































Complémentarité géographie architecture


Travail de la technique 


Durant, ma seconde année à l’école j’ai suivi les enseignements du studio Liveneau.Il s’agit d’un programme très pertinent car avant de nous lancer dans le projet «pure», nous expérimentions aux grands ateliers des prototypes échelles un.
Le premier thème qui a été abordé est l’mbiance lumineuses, avec le lien au monde du sensible. 
Il s’agit de concevoir un atelier d’artisan dans un site urbain. Les apports lumineux sont essentiels à son organisation spatiale. Le but de ce projet est d’explorer les potentialités de la lumière comme génératrice d’une structure spatiale, de développer une articulation directe entre la formes des espaces projetés et le dispositif lumineux proposer pour construire.
Pour effectuer ces diverses analyses des cours d’informatique nous ont été dispensé. Toutefois, l’informatique ne peut palier en aucun cas, les approches faites à l’aide de croquis ou de maquettes d’études.


Projets de deuxième année


Le projet le plus intéressant de l’année était pour moi, la halle de marché. C’est un sujet simple mais également complexe car il est important de créer un bâtiment avec une architecture remarquable tout en restant fonctionnelle. L’optique de ce travail était également d’explorer les capacités d’une structure constructive à générer une structure spatiale.


A la même période je suivais des cours de géographie et ces derniers m’ont fait prendre conscience de l’aspect primordial de la végétation dans un site. C’est pourquoi j’ai travaillé sur les intéractions avec son espace environnemental, tout en ayant une toiture originale. Le bâtiment se compose d’une forme simple avec pour matériaux la brique. 


Le but étant de symboliser un socle, une base et une toiture en ossature bois qui symbolise la légereté avec une forme de vague qui s’ouvre sur la végétation. Puis cette dernière organise l’espace avec la géométrie mais permet aussi de revenir progressivement à l’échelle humaine. 


Ce projet m’a permis de travailler dans le détail, de plus ma tutrice de stage était architecte et paysagiste. Elle a su me conseiller et m’orienter à l’aide de lecture et photographies.





Approche sensible de l'architecture

Les cours de dessin dispensés à l’ENSAG ne sont pas très nombreux, de plus je ne suis pas très à l’aise dans cette marière. En deuxième année, nous avions le choix de notre professeur et j’ai fait confiance à Mme C.... 



Le dessin est l’expression sensible de l’architecture. Notre cours était fait de déambulation au coeur de Grenoble de discussion, de découverte...


Mme C.... a été présente pour corriger nos perspectives et aussi pour nous aider à trouver notre style personnel. Il était agréable de prendre le temps et d’essayer. Plus je dessinais, plus je m’affirmais dans mon trait. 


Et plus je m’affirmais, plus je me rendais compte de tout ce qu’un croquis peut raconter et de l’impact qu’il produit. Grâce à cet exercice, mon dessin est devenu plus juste et je me suis sentis plus sur de moi.


De plus, j’ai continué le dessin dans ma ville.




Conclusion de ce récit


C’est à travers ces divers projets, allant du DUT à cette fin d’année de licence que mes intentions de travailler avec le paysagisme se sont confortées.


Mon regard sur l’architecture n’est plus le même qu’au début de mes études en DUT. L’idée d’une architecture unique, un peu comme un objet de présentation a perdu de sa valeur. Elle se traduit aujourd’hui surtout par un contexte social, culturel, économique, paysager mais dépend également d’une méthode de conception alliant en considération les multiples facettes de l’architecture et de l’usager et ambiances, traitant des différentes notions d’environnement et d’urbanisme. 


La découverte et la manipulation des multiples échelles de l’espace m’ont permis d’aborder l’architecture sous divers angles, mais aussi de travailler avec et pour l’usager, l’individu qui va prendre possession de cet espace. Lors de chaque projet j’ai tenté à chaque étape de travailler avec cette notion d’usage et usager, de manipulation et d’adéquation afin que l’architecture puisse répondre au mieux des besoins de l’individu, et de s’insérer dans son contexte.


La notion d’ambiance vient se lier à l’architecture non pas pour ajouter un côté que l’on pourrait qualifier de décoratif, mais au contraire qui s’articule dans le projet comme un élément porteur de sens. Les éclairages les traitements de surfaces, de matières, le travail des mises en situations sont autant d’éléments qui permettent de traduire, une intention un principe constructif, un espace sensitif dans lequel l’individu va évoluer.


Je désire mettre en application cet apprentissage l’année prochaine lors de mon master 1 à Rome. L’étude proposée « architettura e paessaggio, progettazione e gestione dell’ambiente » concerne l’approfondissement du thème de l’aménagement du territoire ainsi que le développement durable du paysage. Il s’agit selon moi d’une complémentarité parfaite dans l’orientation que je souhaite donner à mon avenir. L’architecte doit être dans la capacité de répondre à différentes demandes. 




Lors de recherche sur le paysagisme, le hasard me guida vers cette belle citation.




« Ce n’est… ni en architecte, ni en jardinier, c’est en Poète et en Peintre qu’il faut composer des paysages. »                      Louis René, Marquis de Girardin

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