Projet PFE








Extrait de PFE

Le projet de fin d'étude sur lequel j'ai travaillé est le nouveau refuge de la Pilatte.
Qu'est ce qu'un refuge?

Au sens premier, tel qu’il est défini dans plusieurs dictionnaires, le refuge est un lieu où l’on peut se mettre à l’abri de menaces ou de dangers. En montagne, les refuges se développent avec l’avènement de l’alpinisme au XIXe siècle. J’ai choisi la définition du Larousse en 2012 :  « un refuge de montagne n’est autre qu’un bâtiment situé en montagne et destiné à fournir abri et éventuellement nourriture aux alpinistes. Il peut s’agir d’un simple abri ou d’une construction en dur plus confortable, qui se situe généralement au départ des courses en haute montagne. »

Les premiers refuges n’étaient que des abris naturels dans la roche. De 1876, dans le massif des grandes Rousses à la Fare (premier refuge alpin), à 2012 au refuge du Goûter (Mont Blanc), très médiatisé et d’une grande prouesse technique, les attentes, les envies, les pratiques et la manière de voir la montagne ont totalement changé. Les refuges se sont adaptés  à de nouveaux usagers. L’architecture et le fonctionnement se sont fortement transformés et ils ne ressemblent plus forcément aux cabanes à deux pans des débuts au confort minimaliste
. Les matériaux sont plus performants techniquement, les contraintes de sécurité se sont accrues et l’envie de confort des usagers est plus présente.

Toutefois, l’aspect extérieur ne change en rien les principes internes qui régissent le refuge, qui se veulent conviviaux, chaleureux et rassurants. Afin de veiller au bon fonctionnement de ces lieux et à la protection des usagers, le métier de gardien a été créé. Passionnés de montagne, ils sont nommés le temps d’une saison ou pour une année.

Le refuge est une entité qui fait partie de la vie de tous les alpinistes. Il représente un moment de calme et d’échange avant d’importants efforts, dans des paysages propices au repos de l’esprit et à la contemplation.

Les sensations ressenties en montagne provoquent un changement de comportement de l’être humain car il se trouve dans un espace hostile où il repousse ses limites pour assouvir ses désirs, ses rêves.

L’alpiniste est l’utilisateur principal du refuge. C’est en général une personne expérimentée et passionnée. Depuis quelques années ce phénomène s’est amplifié, comme le met en lumière la profusion de films, documentaires ou encore chaîne de télévision spécialisée... des pratiques sportives «outdoor» qui se démocratisent, comme le ski, l’escalade, ou l’alpinisme... 

Les citadins se sont emparés du phénomène, partant à la recherche de sensations fortes et de la découverte de la montagne. L’accessibilité au plus grand nombre, via des sentiers abordables et des refuges qui deviennent l’objectif de la promenade, et plus seulement un lieu de repos avant des courses difficiles devient un enjeu : c’est le cas du refuge de La Pilatte, situé à quelques heures à peine de marche du départ de La Bérarde, et situé à la frontière de la haute montagne.

Aujourd’hui, il existe quatre types de gestionnaires de refuge : 
-le club alpin français (FFCAM), 
-les parcs naturels nationaux, 
-les parcs naturels régionaux 
-les privés

 Il y a 145 refuges, tous statuts confondus dans les Alpes. Certains sont renommés comme le refuge du Gouter et d’autres plus discrets comme le refuge du Plan Glacier. C’est pourquoi leurs capacités varient également selon la fréquentation.

Le refuge de la Pilatte offre une capacité actuelle de 120 lits; quant au futur projet, le nombre de couchages sera entre 40 et 50 lits. L’argumentaire qui suit la présentation du site expose ma démarche et mon concept que j’ai développé au cours de cette année.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire